Une fois suffisamment réconciliée, la Sapiens, certes vaille que vaille, peut s'engager sur la voie de son objectif ontologique : mobiliser tout en elle pour, dans une sorte d'Ascension, se rapprocher de son Accomplissement.

 

 

 

Fiche d'identité des tableaux de la Galerie 3 ("Ascension")

 

Titre et/ou description sommaire. Numéro Date Dimensions
Pied levé, bras dressé et ombilics mal placés.
Femme au pied levé et son tuyau.
n°021 Juillet 2016 30x120cm
Personnage à la grosse main pendante regardant un vortex. n°024 Août 2016 40x120cm
Penseur à la grosse main. n°025 Septembre 2016 40x120cm
Femme contorsionnée d'où jaillissent trois figures. n°026 Septembre 2016 40x120cm
Femme propulsée vers un trou noir par un coup de pied. n°027 Septembre 2016 30x120cm
Dame, dés et damier. n°030 Octobre 2016 30x120cm
Femme contorsionnée et ses bulles légères. n°031 Octobre 2016 30x120cm
Cesser de jouer aux échecs.
Reine d'échiquier portant coeur et fiole à onguent.
n°042 Mars 2017 40x120cm
Echelle en spirale d'ADN. n°043 Mars 2017 40x120cm
Personnage grisâtre et sa "main-arbre". n°045 Mars 2017 40x120cm
Crucifiée à l'envers dans les vapeurs du Graal.
Descente de croix d'une femme et montée d'effluves.
n°048 Mai 2017 40x120cm
Ville d'eau et Vil d'en bas.
Ascension entravée par un arc-boutant et une nageuse. Le décor urbain est vrillé.
n°051 Juillet 2017 30x120cm
Femme, son cri plein de dents et son noeud au bras. n°057 Octobre 2017 40x120cm
Vidée, décapitée, crucifiée... avec un certain détachement.
Femme excavée, décapitée, crucifiée, heureuse, entourée.
n°058 Novembre 2017 40x120cm
S'extirper des corolles vers la coupole.
Femmes enfantées par un crâne et un "cou de gentiane" :  c'est vers une coupole en ellipse qu'elles s'extirpent et s'envisagent à l'avenir.
n°067 Juillet 2018 30x120cm
Ferventes prières contre les fers.
Femmes en prière, entravées par un boulet... pendant que d'autres sont emprisonnées dans des boulets qui s'envolent.
n°076 Janvier 2019 30x90cm
Prière de dames en lévitation.
Dames en prière et lévitation dans décor de damier.
n°077 Janvier 2019 30x90cm
Une autre échelle de Jacob-Ine.
Femme désabusée, un peu "carnivore" mais fleurie et de couleurs chaudes, entourée de femmes soit mourantes, soit gesticulantes, soit dans le doute... quand d'autres encore sont pendues à différents échelons de l'échelle-ADN.
n°078 Février 2019 40x120cm

Déséquilibre totémique.
Totem de femmes, liens, déséquilibre... et chute.

n°079 Mars 2019 20x100cm
Enracinement totémique.
Totem de femmes phagocytées dans le bois.
n°080 Mars 2019 20x100cm
Violtigeurs totémiques.
Totem de femmes et trapèzes d'hommes.
n°081 Mars 2019 30x100cm
Rétention d'Haut.
Femme dans une structure mouvante, allongée et dont la jambe levée est oedémisée par une sphère architecturée. Deux personnages sont dans l'illusion de pouvoir s'en échapper par le haut pour suivre librement leur chemin, leur Voie Lactée.
n°084 Juin 2019 30x120cm
"Comment donc dés-obscurcir l'atrabile ?" enquêtait déjà Rouletabille.
Dans une sombre et chaude structure monastique d'inspiration gothico-bourguignonne, une femme fatiguée attendant que lui tombe dans la main un enfant cerclé d'un roulement à bille.
n°089 Octobre 2019 30x100cm
Le meilleur choix : arrondir ou équar-rire les angles ?
Femmes (au premier plan) incitant le spectateur à, lui-aussi, observer une sphère évidée dans laquelle, vers le lointain, se dirigent des roulements à billes carrés.
n°090 Décembre 2019 30x100cm
Réussir à tout prix : Diktat et/ou erreur et/ou faute ?
Femme attentive à une énorme structure architecturale labyrinthique toute en arcs qui semble la dominer voire s'abattre sur elle... et qui tient un objet ovoïde évidé contenant, comme en réduction, la similaire structure architecturale toute en arcs qui emprisonne des personnages dont deux sont dans un rapport dominant-dominé, le père ayant un index injonctif.
n°091 Décembre 2019 20x100cm

Le syndrome du physalis : au carrefour, prendre le Droit à gauche ou la Courbe à droite ?
Toile présentée au concours de la Biennale Arpadi 2022 (Thème : "Faites le Mur") : 1- un personnage-BD au premier plan comme un passe-muraille. 2- une foule apathique au plan suivant, bridée juste par un petit muret. 3- une soldatesque de clones au garde-à-vous et le doigt sur la couture du pantalon, cloisonnée sur un chemin de ronde incontournable. 4- un physalis surtout, emmuré dans sa sphère-prison hors des murs de laquelle, enfin libre, il a à choisir sa voie ; ce fruit une fois devenu sphère est le symbole de l'amour en cage qui, à s'engager, se désencage !

n°101 Juillet 2021 30x120cm
Remonter vers l'origine de son fœtus extra-(AD)u(L)térin, c'est sensé ?
Structures de pilastres cannelés, dans une atmosphère spiralaire peuplée de personnages quasiment hors-cadre dont l'un, au centre, est en position fœtale. La toile peut s'accrocher et se regarder dans les deux sens de la verticalité (et aussi à l'horizontal), raison pour laquelle elle s'intègre dans la série "Collection sens dessus dessous".
n°102 Février 2022 30x120cm

 

"Le Plein vainqueur de la Vacuité :: victoire ou vanité ?"
Décor architectural mou et courbe, fait principalement d'une voûte, d'escaliers, de balustrades sans fonction sécuritaire... décor dans lesquels chutent ou stagnent des humanoïdes.

Atteindre la bonne et juste dose, est-ce une tendance permanente congénitale à l'Humain ? Trouver le bon et juste équilibre entre le Vide et le Plein, est-ce une quête faite d'obstacles, un effort humain usant, un challenge constant face aux deux risques du Vide angoissant et du Plein trop plein ? La tempérance, de bien tiède température, est-elle innée ou acquise ?  Oser voire subir l'immodération ne permet-il pas aussi de tirer le plaisir d'un enseignement (voire le plaisir d'un plaisir) ? Viser la mesure contre la démesure supprime-t-il le sel et les épices de la vie ? La Voracité et la Démesure sont-elles synonymes de souffrance ?

Ce combat binaire entre le Vide à remplir et le Plein à écoper a trouvé sa réponse quand j'ai photographié cette toile dans mon jardin : tout dépend de ce troisième paramètre qu'est le contexte extérieur ! C'est davantage illustré sur une petite vidéo que j'ai publiée sur mon compte Facebook (https://fb.watch/kRDaMhYzP-/ .

n°111 Mai 2023 40x120cm

 

"Plateau d'un jeu de flipper ou portrait de tous les "Je" flippé ?"
Décor architectural composé de trois mondes elliptique pour l'un, sphériques pour les deux autres. Jalonné de boules et bulles, il est peuplé de personnages qui, en bas, s'extirpent d'un monde terrestre puis ascensionnent vers le monde spirituel, libérés qu'ils sont désormais de leurs carcans initiaux.

Un texte conséquent (voire indigeste !) décrit précisément la toile et sa genèse, puis en donne une analyse possible (et donc une explication de son titre quelque peu nébuleux). Il se trouve sous l'onglet "Chronique du site".

Enfin, cette toile, parce qu'elle m'a donné tant de fil à retordre, est l'objet une petite vidéo que j'ai publiée sur mon compte Facebook ) https://www.facebook.com/reel/144882668665927 )

n°112 Août 2023 50x150cm

 

"Une vague idée de ...? l'Adulte à 20000 lieues de sa mère?"? 

Décor tout en courbe, à la fois architectural et marin, dans lequel 7 personnages tendent à quitter leur crépuscule, les affres du ressac, la noyade et la chute : ils visent une coupole laissant apparaître un ciel auroral. Deux d'entre eux se cachent ; l'un des deux est passé maître dans l'art du camouflage alors même qu'il est constitutif du point focal du tableau.

n°113 Octobre 2023 30x90cm

 

"C'est quoi, au juste, la juste tension ?"

Depuis presque 10 ans qu'il se réconcilie avec toutes ses facettes, l'Adulte Epanoui m'est encore voilé "par une fumée grise qui masque une zone d'ombre dissimulant un chaînon manquant" : quelque chose m'échappe et cela aboutit à cette toile.

Ce tableau a donc volontairement et graphiquement un goût d'inachevé, peut-être parce que, puisque l'Adulte s'épanouit encore, c'est qu'il est transporté dans et vers un infini. En outre, dans ce tableau, la lumière émane d'une minuscule lune visible au-delà d'arcades qui sont autant d'arcanes ; peut-être parce que, sans renier sa sagacité, l'Adulte qui s'épanouit doit se connecter à son Pierrot Lunaire intérieur, son Ingénuité : ainsi pourra-t-il adhérer à ce voyage vers l'infini, parsemé d'Espoirs et Challenges, mais aussi de Ratés et de Désillusions. En outre, l'objet central de ce tableau est un jeu d'engrenages partiellement souterrain, invisible, inébranlable ; sans doute symbolise-t-il cet élan primordial commun à tous, à chaque départ et nouveau départ : une force de propulsion aux origines mystérieuses, aux mécanismes secrets et insaisissables, robustes et inébranlables. Enfin, par les cordes qui relient ce objet aux figures humaines, ce tableau est aussi une allégorie de la singularité et de la responsabilité de soi-même: à l'Adulte incombe seul la tâche, pour se réaliser, de maîtriser sa corde : ni trop lâche au risque de ne pas vibrer, ni trop raide au risque de rompre, la corde doit être maintenue avec une juste tension, propre à chaque adulte .... une juste tension qui résulte donc d'un jeu de réglages impermanents entre son "je structurel" et son "je conjoncturel".

n°115 Décembre 2023 50x100cm

 

 

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