La reconstruction du Soi nécessite de réconcilier son Masculin et son Féminin, mais aussi son présent et ses héritages parfois poisons, tout comme son instinct de vie et l'omniprésence de la mort dans l'existence. C'est ce qu'illustrent les tableaux suivants. |
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Fiche d'identité des tableaux de la Galerie 2 ("Réconciliation")
Titre et/ou description sommaire. | Numéro | Date | Dimensions |
Jeune Femme bleuie et mourante. | n°009 | Décembre 2015 | 27x35 cm |
La mort de la Mort : têtes de mort transpercées par le glaive. | n°012 | Mars 2016 | 30x90cm |
Femme bleue soutenue par un homme, aspirée par le regard d'anges, épiée par une ombre au regard perfide. | n°013 | Mars 2016 | 38x46cm |
Couple isolé du reste du monde dans sa petite bulle. | n°014 | Avril 2016 | 30x90cm |
Femme, dans un décor architectural antiquisant, à bout de souffle face à de multiples et mini envahisseurs. | n°015 | Avril 2016 | 50x100cm |
Femme déterminée par une échelle-croix aux clous évocateurs. | n°016 | Mai 2016 | 30x90cm |
Femme-Racine face au risque sanglant de l'enracinement symbolisé par un arbre sanguinaire. | n°029 | Octobre 2016 | 30x120cm |
Femme en prise avec des masques et mannequins de femmes. | n°033 | Novembre 2016 | 40x120cm |
Femme trépanée, auréolée, transpercée, entourée d'anges. | n°037 | Janvier 2017 | 20x60cm |
Entre la naissance et les morts : la Vie ! Visages des différentes émotions ressenties de la Naissance à la "Mort en crânes" (Diptyque). |
n°069 | Août 2018 | 30x120cm...x2 |
La Mort et la vis des femmes. Deux personnages, cinq mains, une vis. |
n°071 | Septembre 2018 | 40x120cm |
La morte peinarde sur son doudou-coussin. Femme au bras d'os, mourante, sous une coupole. |
n°072 | Octobre 2018 | 40x120cm |
Dilemme babylonien : verbe discordant ou silence du repli ? Personnages, tour de Babel aux moellons de Rubik'sCube et sphère au centre vide. |
n°092 | Janvier 2020 | 20x100cm |
C'est quoi ce déambulateur 4x4 monoplace pour trailer octogénaire penché sur la quintessence de sa vie ? Déambulateur au bord d'un précipice soutenant le dernier déplacement, dans un décor aride, d'un personnage seul, déshydraté, plissé et qui fait un point heureux, apaisé sur sa vie durant laquelle il a su marier l'essentiel : les roses (le don d'amour gratuit) et les pommes du jardin des Hespérides (la connaissance). |
n°104 | Juin 2022 | 30x90cm |
Cingler vers son Poupon intérieur : chemin mouvementé ou prometteur ? Minuscule enfant lové dans l’œil d'une spirale génératrice de couleurs et lumière... oeil vers lequel convergent toutes les autres figures du tableau (petits personnages graphiques en N&B, grands personnages davantage modelés avec couleurs opaques ou en glacis, structures molles de granit, boules de fonte-arc-en-ciel). Dans le cadre du projet général entamé depuis 2014 ("Devenir un humain plein et entier, réconcilié avec toutes ses facettes"), cette toile est la deuxième de l'opus consacré à la réconciliation avec l'Enfant en Soi. De plus, elle fait partie de la collection "Sens dessus dessous" avec trois sens d'accrochage possible. Mais c'est la première dont le sens d'accrochage vertical insuffle un apaisement : celui d'une quête dynamique, tranquille, prometteuse, optimiste ; c'est aussi dans cette position horizontale, plus que dans les deux sens verticaux, qu'apparait une ligne de force hardie et décidée : celle suggérée par les boules de fonte-arc-en-ciel (qui, comme le reste, convergent vers la figure principale absolument minuscule). |
n°106 | Août 2022 | 30x90cm |
Première rencontre graalique avec son Petit Soi intérieur : embrasse ? embrasement ? embarras ?... |
n°107 | Octobre 2022 | 30x90cm |
Premier contact avec son Petit Soi : un concomitance de portés transportant ? |
n°108 | Novembre 2022 | 20x100cm |
Gros dodo chez Morphée, Hypnos... ou Thanatos ? |
n°109 | Décembre 2022 | 20x100cm |
« L'épanouissement, un état qui flétrit ou un devenir sans fanaison ? », acrylique, 120x30cm, 16 mars 2024
Cette 116e toile m’est un aboutissement. Elle clôt un projet décennal durant lequel j’ai trituré l’Humain progressivement : se sont succédé des étapes thématiques ; parallèlement se sont imposé des défis techniques ; concomitamment, j’ai bataillé pour maîtriser des formes du réel avant que, sur la toile, elles ne mutent en motifs surréels mais davantage signifiants et toujours nommables, identifiables. Cette 116e toile est ma réponse à une problématique vieille de 10 ans (« comment être un adulte plein et entier ? ») durant lesquels j’ai pétri et trituré l’Humain et toutes ses instances. Précédemment, cet Humain était toujours incorporé dans un corps, principalement d’Homo Sapiens, parfois un corps d’une autre espèce animale ; pour la première et seule fois, il prend ici une forme allégorique : celle de la rose qui, d’abord bouton (bas du tableau), devient fleur épanouie et reste fleur épanouie, s’élevant vers la lumière, par-delà sa propre coupole, sans jamais connaître la fanaison. Techniquement, cette 116e toile m’a été l’occasion de valider enfin ma manière pour domestiquer l’acrylique et réaliser des fondus qui me satisfont. En terme de composition, elle a été une « circonstance favorable » pour faire enfin quelque place au vide : ce vide qui permet la Respiration, par opposition au foisonnement des motifs qui peut être étouffant, freinant voire lassant. Ainsi, en 10 ans, j’ai accouché de ma souris : l’épanouissement humain ne peut-être un état ; c’est un devenir ; c’est un verbe pronominal… et même un verbe pronominal réfléchi. L’adulte épanouit ne peut être que celui qui s’épanouit.
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n°116 | Mars 2024 | 30x120cm |